Fils de pub !

Déjà « Femmes d’Aujourd’hui » qui, à la télé, nous propose un modèle de femme de demain bêcheuse et imbuvable, ce n’est pas très enthousiasmant (et on s’étonnera après ça qu’on étrangle des filles avec une cravate).
Mais la dernière de Proximus… il y en a qui devraient arrêter de fumer la moquette !

Futebol

On commence à saturer avec cette coupe du monde. Même Chirac y va de son support indéfectible et télévisé à son équipe de nuls. Et je ne vous parle pas de l’image du sport professionnel ressortant du dernier match du Portugal !
Je me suis bien amusé en jouant au foot pour le plaisir en sport corporatif, mais c’est pas demain la veille que je payerai quelqu’un pour jouer à ma place. Faudra d’ailleurs que je change de banque, celle dont je suis client sponsorise une équipe de foot. Evidemment, si c’est tout ce qu’ils trouvent pour placer mon argent, ce n’est pas étonnant qu’ils me paient des intérêts ridicules.

Fred Vargas

L’archéologue de mon coeur a (enfin !) produit son nouveau roman.
Quelques pages et, immédiatement, la magie agit, vous transporte.
Dommage qu’elle ne produise pas, comme certains, un bouquin tous les quinze jours !
Mais bon, sans doute l’attente est-elle l’incontournable voie vers le bonheur.

Nouvelle coïncidence

Quittant le livre d’Orsenna dont je parlais l’autre jour, j’empoigne le suivant sur la pile. Il s’agit du dernier ouvrage de Manuel Vasquez Montalban. Quand je dis « le dernier », c’est vraiment du dernier qu’il s’agit, puisque l’auteur est décédé. Passons !
Dans ce bouquin (« Milenio Carvalho »), Montalban se fend d’une description d’Alexandrie… assez dans la ligne de celle qu’en faisait Orsenna dans son propre ouvrage !
Vous avez dit « coïncidence » ?

Dépradations

Mur d’enceinte et monuments funéraires à moitié effondrés, herbes folles au milieu des allées, arbrisseaux au bord des tombes, j’ai visité hier un cimetière « autodépradant ». Un effet secondaire, semble-t-il, de la fusion des communes où l’on a conservé un unique fossoyeur pour l’ensemble des cimetières de l’entité. Le pauvre employé communal est trop occupé à se couper en quatre  que pour en plus couper court à l’invasion végétale.

Pulsations

Mini-canicule, mon épouse a démarré le ventilateur planté au pied de notre lit. On pourrait penser que l’air en sort en un flux régulier, laminaire. Pourtant, sur ma peau, il produit une sorte de caresse pulsée. Mon esprit vagabonde : remous dus à l’obstacle ? Je plonge plus profond dans mes souvenirs, équations de Bernouilli, nombre de Reynolds, très vague… je ferais mieux de dormir, mais par cette chaleur…

Coïncidence

Je ne pense pas que les coïncidences aient une signification particulière. Simplement, je me plais à les relever.
Ainsi, je terminais ce matin le dernier roman de Patrick Roegiers (Le cousin de Fragonard) où il nous parle, entr’autres, de Diderot.
J’empoigne le livre suivant de ma pile « à lire ». Ce « Voyage aux pays du coton » d’Erik Orsenna s’ouvre précisément sur une planche de l’encyclopédie du même Diderot !
Bizarre, comme eût dit l’autre.

Nouveau cri

A la radio, Marie Billetdoux (j’imagine qu’il s’agit d’un pseudonyme) développe une théorie selon laquelle un cancer serait l’ultime possibilité de notre corps de nous faire savoir quelque chose que nous n’avons pas voulu entendre jusque-là. Une sorte de cri surgi du plus profond de nous-même, d’où mon titre.
Suggestion intéressante, mais qui conduirait à quelle thérapie ?
Je crois que je vais lire son livre : « Un peu de désir sinon je meurs ».